Le jour de ses onze ans, Harry Potter, un orphelin élevé par un oncle et une tante qui le détestent, voit son existence bouleversée. Un géant nommé Hagrid, vient le chercher pour l’emmener à Poudlard, une école de sorcellerie ! Voler en balai, jeter des sorts, combattre les trolls : Harry se révèle un sorcier doué. Mais quel est le mystère qui l’entoure ? Et qui est l’effroyable V…, le mage dont personne n’ose prononcer le nom ?
Gallimard Jeunesse – 302 pages – 8,50 euros.
Une saga légendaire au souffle magique extraordinaire !
Pardonnez mon manque de culture en la magique série des Harry Potter. Il est grand temps de rattraper ce tragique retard, et je ne saurais que remercier ma compagne pour sa combattivité, c’est grâce à elle que je peux enfin poser mon regard sur les mots de cette saga en ayant libéré de la place dans mon planning de lecture déjà bien fourni ! Comme beaucoup d’autres, je n’avais vu que les films, et évidemment, quelques informations manquent à l’appel si l’on souhaite entrer dans les détails de ce chef-d’œuvre de J.K. Rowling. Ce premier tome m’a littéralement enchanté !
Les Dursley vivaient une vie ordinaire, bien remplie par les caprices de leur fils unique, Dudley. Ils étaient bien loin de s’imaginer que des phénomènes étranges étaient sur le point d’apparaître au grand jour. C’est un matin, en sortant de chez lui, que Mr Dursley aperçut un chat occupé de lire une carte routière aux abords de sa maison. Il crut avoir rêvé. Mais un peu plus loin sur son trajet, ce sont des personnes vêtues d’une cape qui attirèrent son attention. Puis un vol de hiboux, en plein jour, ce qui n’était pas chose habituelle… Et pire que tout, lorsque Mr Dursley sortit chercher un encas dans la boutique en face de son entreprise, les passants évoquaient un nom en particulier, celui des Potter. Et plus particulièrement d’un certain Harry.
Son sang ne fit qu’un tour. Il était épris d’une sensation de peur panique. Ce ne pouvait pas être le Harry Potter qu’il connaissait, il y avait tant d’autres Harry dans le monde que la coïncidence n’était même pas envisageable. En rentrant chez lui, ce maudit chat était toujours présent et semblait l’observer. Aux informations, on ne parlait que de ça, des phénomènes inexpliqués avaient envahi le pays tout entier sans que personne ne sache réellement pourquoi. Alors que la nuit tombait, Albus Dumbledore fit irruption dans le quartier, et il reconnut immédiatement le professeur McGonagall qui s’était transformée en chat. Albus venait pour transmettre Harry Potter à sa tante, Mrs Dursley, qui était désormais sa seule famille capable de l’héberger et de s’occuper de ce jeune enfant. McGonagall estimait que ce choix n’était pas des plus respectables, mais Dumbledore avait toujours le dernier mot. Si Harry devait rejoindre cette famille détestable, c’était surtout à cause d’un dénommé Voldemort qui avait tué ses parents. Mais n’avait pas réussi à tuer le jeune Harry…
Harry Potter ne sut jamais rien à propos de ses parents, ni même que lui-même était un sorcier. Les Dursley avaient tout envisagé pour éloigner Harry des dangers de la sorcellerie. Mais ils durent se rendre à l’évidence lorsque nombre de lettres furent adressées au jeune Harry Potter, poussant même la famille Dursley à l’exil. Un géant, Hagrid, les avait retrouvé dans une bâtisse perdue sur une île, au beau milieu d’une tempête. Il venait chercher Harry pour l’emmener dans la plus prestigieuse école de sorciers, Poudlard.
Une découverte exceptionnelle qui sait se rendre indispensable et addictive !
J’avais déjà eu l’occasion l’univers de Harry Potter au travers des films, et c’est vraiment troublant à quel point ceux-ci se rapprochent des livres, même si ces derniers permettent d’intégrer nombre de petits détails qui ne sont pas visibles sur grand écran. J’ai été surpris par le style d’écriture et l’humour qui ont su m’ensorceler dès les premières lignes. Je ne m’attendais absolument pas à entrer dans l’histoire aussi rapidement, surtout que l’intrigue débute sans attendre et nous entraîne avec elle dans les méandres de la magie et de ses aspects sombres.
Le point fort de ce premier tome est sans aucun doute la profondeur de l’univers, sublimé par les personnages qui évoluent en son sein. J’ai adoré pouvoir les découvrir davantage dans ce roman, surtout le trio avec Hermione, Ron et Harry qui forment le pilier principal de cette histoire. Quirrell, Rogue, Dumbledore, Hagrid, Malefoy et bien d’autres encore sont des personnages secondaires très charismatiques et intéressants. Il est même bien compliqué de les reléguer au rang de protagonistes secondaires tellement ils font partie intégrante de l’intrigue et y jouent des rôles fondamentaux.
Du début à la fin, j’ai savouré cette lecture sans aucun moment de répit ni d’ennui. J’ai enchaîné les pages et les chapitres sans même m’en rendre compte. J’ai adoré découvrir la banque des Gringotts, très originale et tenue par des gobelins, ces êtres avides de richesses. Le château de Poudlard est une énigme en soi, avec ses changements de configuration dont on évoque à peine la possibilité dans ce premier tome, et l’ensemble de ses secrets qui gravitent autour de certaines pièces et ailes dont l’accès est interdit aux élèves. Rien n’est laissé au hasard dans cette intrigue, où J.K. Rowling sait avancer des pistes pour mieux nous surprendre l’instant d’après. Les enjeux sont énormes pour le jeune Harry Potter, et ses choix sont se révéler cruciaux alors que Voldemort rôde dans les parages…
Ma note : 5/5