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Fantastique

Hors-série Une Heure-Lumière 2020

By 18 novembre 2020février 13th, 2025No Comments

Qui dit rentrée littéraire (ou scolaire), dit aussi sortie du nouveau hors-série signé des éditions du Bélial. Cette année, pour le troisième opus, la parole est donnée aux traducteurs, qui agissent dans l’ombre pour fournir des textes à cette collection. Il faut dire que seuls trois titres francophones parsèment les titres des Une Heure Lumière.

Une heure-lumière, c’est la distance que parcourt un photon dans le vide en 3600 secondes, soit plus d’un milliard de kilomètres…

C’est aussi le nom d’une collection réunissant à ce jour vingt-six titres, un espace éditorial inédit, unique, tant par le fond que par la forme, qui ambitionne de faire voyager vite et loin le lecteur.

Une collection qui, en l’espace de quelques années à peine, s’est bâti un statut de référence dans le paysage éditorial hyper-saturé des littératures de genre. Une heure-lumière célèbre les horizons nouveaux ; le Hors-série 2020, troisième du genre, célèbre Une heure-lumière. Avec entre autres un long récit inédit signé Kij Johnson, autrice, dans cette même collection, de l’époustouflant Un pont sur la brume salué par une kyrielle de prix, dont le Hugo, le Nebula et le Grand Prix de l’Imaginaire.

Le Bélial – 112 pages – Opération promotionnelle.

Hors-série 2020 : la parole est aux traducteurs

Étonnement, les éditions du Bélial font appel à un nombre impressionnant de traducteurs pour étoffer la collection. Certains employés de la maison d’édition jouent même le jeu de la traduction.

C’est l’occasion pour eux de s’exprimer, de partager leurs ressentis par rapport à la traduction de ce format peu habituel, mais aussi de pousser la réflexion sur ce métier qui nécessite beaucoup de connaissances et de recherches.

Une belle introduction sur cette activité difficile, mais néanmoins primordiale dans le secteur de l’édition française.

Retour à N’dau, de Kij Johnson

N’dau. Un terme énigmatique qui va vite révéler ses secrets. Un instant, un moment où notre ombre est aussi grande que nous. Un moment où le soleil est dans une position parfaite pour supporter la vie sur cette planète. Oui cette planète, car nous ne sommes pas sur Terre, mais sur Ping.

Le climat est rude, si bien qu’il faut se déplacer en permanence pour ne pas tomber dans la nuit glaciale ou dans le cœur de la journée, où la chaleur ferait fondre n’importe quoi. Dans ce monde, les êtres humains doivent être nomades, sans quoi ils ne subsisteraient pas.

Une autre tribu va venir rejoindre celle dont fait partie Katia, une dresseuse mais aussi guérisseuse du clan Winden. À partir de là, les choses vont se corser. Avec, à la clé, un texte entre la vie et la mort, avec de l’espoir et des péripéties ancrées dans la simplicité : une vie de nomade sans fioriture qui appelle à plus de minimalisme.

C’est la nature qui prédomine, avec un clan centré autour de ses traditions, de ses chiens et de ses juments. Malgré un texte court, l’ambiance se met en place et permet de partager une parcelle de vie sur une planète où il faut constamment être en mouvement pour survivre.

Ma note : 3,5/5

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