La dixième édition des Hunger Games est sur le point d’avoir lieu. Les préparatifs débutent, et des nouveautés font déjà leur apparition. Désormais, pour impliquer davantage la population dans les jeux, chaque tribu aura désormais un mentor, désigné parmi les habitants importants du Capitole. Coriolanus Snow a dix-huit ans, et il va devenir l’un de ces mentors. Tout comme dans la saga principale, une arène va devenir le centre de toutes les attentions !
Dévoré d’ambition.
Poussé par la compétition.
Il va découvrir que la soif de pouvoir a un prix.
C’est le matin de la Moisson qui doit ouvrir la dixième édition annuelle des Hunger Games. Au Capitole, Coriolanus Snow, dix-huit ans, se prépare à devenir pour la première fois mentor aux Jeux. L’avenir de la maison Snow, qui a connu des jours meilleurs, est désormais suspendu aux maigres chances de Coriolanus. Il devra faire preuve de charme, d’astuce et d’inventivité pour faire gagner sa candidate.
Mais le sort s’acharne. Honte suprême, on lui a confié le plus misérable des tributs : une fille du district Douze. Leurs destins sont désormais liés. Chaque décision peut les conduire à la réussite ou à l’échec, au triomphe ou à la ruine.
Dans l’arène, ce sera un combat à mort.
Pour assouvir son ambition, Coriolanus parviendra-t-il à réprimer l’affection grandissante qu’il ressent pour sa candidate, condamnée d’avance ?
Pocket Jeunesse – 560 pages – 19,90 euros.
ISBN : 978-2266305754
Un prélude aux Hunger Games qui oscille entre tension palpable et manque de rythme !
J’ai beaucoup apprécié la saga des Hunger Games, alors cette lecture sonnait comme une évidence. Malgré les avis divergent quant à ce livre, j’avais envie de me faire ma propre opinion et de savoir ce que Suzanne Collins réservait à ses lecteurs.
Les premiers trois-quarts de ce roman ont été en phase avec ce que je m’attendais. Même si j’ignorais qu’on allait repartir pour une ancienne version des Hunger Games, leur présence ne faisait aucun doute. J’ai ressenti toute cette même tension que dans la série principale, avec des différences notables dans la gestion des tributs. C’est l’occasion d’entrer dans l’histoire au moment où de grandes décisions sont prises pour améliorer les jeux et donner envie au peuple de les regarder.
Un Coriolanus Snow sous un autre jour, porté par d’autres personnages !
Si je devais ne citer qu’une différence entre la saga des Hunger Games et ce roman, ce serait le changement de point de vue. Ce retour dans le passé met en scène Coriolanus Snow, alors âgé de dix-huit ans. Il paraît bien pâle et peu expérimenté face au Snow que l’on connaît en tant que président. Sa personnalité se balance entre prise de décision en lien avec le pouvoir, alors qu’il tente parfois de jouer le rebelle.
Snow vit entre l’ombre et la lumière, surtout grâce, ou à cause, de Lucy Gray. Cette jeune femme authentique lui a été attribuée pour la nouvelle édition des Hunger Games. Il va très vite se rendre compte que sa candidate possède un potentiel inédit. Leur histoire particulière va déchaîner l’intrigue et amener Snow à vivre des moments émotionnels en dents de scie.
Un manque de dynamisme en fin de volume…
Mais voilà, une fois les Hunger Games achevés, la suite du récit m’a semblé un peu trop fade. Comme si l’idée de base était d’ajouter des pages sans forcément qu’elles ne soient nécessaires. Il aura fallu une centaine de pages pour retrouver un semblant de rythme, qui n’atteindra pas celui des débuts.
Je dirais que les événements principaux demeurent trop prévisibles pour être appréciés. La fin de ce roman l’est tout autant. Quand on regarde les indices laissées par l’auteure, ainsi que l’avenir de président de Snow, difficile de tomber dans le piège. Ce livre permet toutefois de comprendre davantage le personnage de Snow, et d’entrer en phase avec sa complexité et sa rage de vaincre.
Ma note : 3,5/5