Que se passe-t-il lorsqu’un expert en informatique et une manager du service client d’une boîte internationale de téléphonie se retrouvent en possession d’une machine capable d’arrêter le temps ?
Entre deux morceaux de tarte aux pommes, nos improbables héros devront affronter le pire du pire pour rattraper le coup. Délires personnels, complots gouvernementaux – ou pas, les avis diffèrent – et créatures sorties d’obscurs recueils de Jeux de Rôles, Jasper et Rachel Cade nous livrent leur premier enfant et c’est qu’ils en sont fiers !

Novella auto-éditée – 72 pages – 0,99 euros (précommande).

Une novella originale et drôle qui allie curiosité et énigmes !

Je tiens à remercier Fred Marty de m’avoir fait confiance pour lire et chroniquer sa toute première novella en collaboration avec Rachel Cade. J’ai été très agréablement surpris lors de ma lecture par l’originalité du récit et par sa capacité à nous plonger rapidement et efficacement dans l’intrigue. Cette courte histoire d’environ 72 pages nous entraîne dans une lecture atypique et drôle et nous fait oublier tout le reste pendant près d’une heure.

Néo était devant son ordinateur, lorsqu’il reçut un courriel de la part de L.A, une jeune femme qu’il a rencontré de façon tout à fait anodine en échangeant avec elle sur un sujet informatique des plus complexes – pour les novices en la matière. Pourtant, ils ne se sont jamais croisés dans la vraie vie, du moins pour le moment…

Leurs discussions tournaient toujours autour d’histoires fictives sans jamais entrer dans le concret. Jusqu’à ce jour où L.A se mit à évoquer un étrange projet découvert dans son entreprise de télécommunication. Quelque chose de révolutionnaire capable de mettre sur écoute chaque personne dans le monde. On avait confié le prototype de cette invention à L.A, qui entreprit de lire les instructions affichées et d’appuyer sur le bouton que comportait l’objet. Rien ne se produisit, en apparence tout du moins. Tout autour d’elle, le monde venait de se figer dans le temps. Tout sauf elle-même et Néo.

Une histoire intrigante riche en références à la culture Geek !

Malgré une première page très lourde en terme d’informations, j’ai tout de suite accroché à cette novella ! Évidemment, dès les premières phrases, on comprend très vite dans quelle sorte d’univers on s’engage. Disons qu’une certaine culture est nécessaire pour pouvoir apprécier totalement les références et les petits clins d’œil parsemés par les auteurs. On passe de Doctor Who, au Donjon de Naheulbeuk en passant par Kaamelott et j’en passe ! Le ton de ce récit varie entre le sérieux et l’humour, avec une alternance de scènes qu’on peut qualifier de science-fiction, avec d’autres moments qui prêtent à sourire tellement les situations et les réactions des personnages sont improbables.

Le style d’écriture, fluide et efficace, permet de visualiser les actions tout en se laissant porter dans cette intrigue en toute simplicité. Les idées sont originales et les personnages sont attachants, même le Dévoreur d’Ombres fait naître un semblant d’empathie. De la façon dont l’élément perturbateur est déclenché, jusqu’au final de cette novella, tout est décalé et drôle. On se prend même au jeu des énigmes que vont tenter de résoudre L.A et Néo dans leur quête commune pour essayer de rétablir un écoulement du temps normal dans le monde.

Pour deux personnages qui ne s’étaient jamais vus dans la vie réelle, voilà qui va les marquer à tout jamais ! La Dernière Mouche Avant La Fin Du Monde est une novella très divertissante dont il faut mettre de côté l’aspect hard science-fiction pour les plus férus du genre. Même les personnages s’interrogent sur des phénomènes étranges dont eux-mêmes ne saisissent pas la logique, c’est dire ! Cette histoire ne m’a pas ennuyé le moins du monde et je la conseille à ceux qui souhaitent passer une heure de lecture agréable et joviale !

Ma note : 4/5