Jaleena vit sous terre avec sa famille, du moins, celle qu’il lui reste. La pollution à la surface était telle qu’il était devenu nécessaire de vivre dans des biodômes souterrains, ou bien se laisser mourir. Jaleena ne connaît pas le monde extérieur. Elle n’y a jamais mis les pieds. Elle survit au Niveau Deux, où la vie s’apparente à une survie permanente. Les ressources se font rares et le coût de la vie va devenir exorbitant…
Les Anciens ont détruit le monde. Ils ont forcé l’humanité à descendre sous terre pendant que la Terre guérissait. Mais la Terre n’a pas guéri.
Il ne reste pas grand-chose de l’humanité. Les survivants ont trouvé refuge dans un biodôme souterrain : Antrum.
Jaleena, vingt ans, a toujours vécu sous terre. Elle n’a qu’une vague idée du monde du dehors, encore ravagé par les radiations causées par ses ancêtres. Elle se bat pour devenir médecin et sortir sa famille de la misère.
Alors qu’elle échoue une énième fois au concours d’entrée en médecine, une étrange épidémie fait son apparition et décime son peuple, qui n’a pas les moyens de se guérir.
Car à Antrum, l’oxygène a depuis longtemps remplacé l’argent.
Roman auto-édité – 431 pages – 3,99 euros (livre numérique) – 15,99 euros (broché).
Une dystopie subtile mêlant tension et émotions fortes !
Ce roman me faisait de l’œil depuis pas mal de temps. Un peu trop longtemps même. J’ai décidé d’embarquer dans cet univers de dystopie sans trop savoir à quoi m’attendre. Il faut dire que j’aime les surprises, et celle-ci était de taille !
Dès les premières pages, je me suis retrouvé pris au piège de ce premier tome. L’histoire de Jaleena est prenante et immersive. C’est un protagoniste authentique qui donne envie qu’on s’y intéresse. Son passé et son présent lui confèrent une personnalité bien distincte. Je me suis retrouvé en elle, ce qui s’avère être un excellent point pour la poursuite de cette lecture.
Un premier tome où les actions s’enchaînent sans discontinuer…
Ce qui m’a plu dans ce roman, c’est cette ambiance qui s’en dégage. Cette petite tension qui se reflète dans chaque mot, cette volonté de retranscrire des émotions dans chaque page pour ne pas laisser le lecteur indifférent. J’y ai découvert une lecture vivante qui m’a fait ressentir de la rage, et cette envie d’entrer dans l’histoire pour faire la peau de certains protagonistes.
Typiquement, quand je ressens ce genre de sentiment, c’est que tout est gagné. Et en effet, le rythme n’a pas donné le moindre signe de fatigue jusqu’à la dernière page. L’intrigue se réinvente sans cesse, ne laissant aucun coup de mou s’installer durablement.
Une dystopie comme je les aime !
C’est une histoire somme toute assez simple, mais c’est la que réside toute son efficacité. Le superflu n’est pas de la partie. Des êtres humains enfermés dans un dôme souterrain, des ressources qui s’amenuisent, alors que certains meurent asphyxiés. L’oxygène a remplacé l’argent, qui n’existe plus. Cette ressource est devenue le centre de toutes les attentions.
Jaleena, tout comme sa famille et ses amis, sont des personnages adorables par leur altruisme. Ce qui renforce encore le côté « Je veux les aider et tuer les méchants ! ». Malgré le fait que je n’aime pas particulièrement les romances, ce roman en offre une sacrée, mais de qualité, ce qui fait toute la différence. Lorsque c’est amené en douceur, j’y prends davantage de plaisir. C’est justement dosé, alors que demander de plus.
En bref, ce roman m’a donné envie de découvrir la suite. La force de la révélation finale y est pour beaucoup, en plus de mon intérêt constant tout au long de ma lecture !
Ma note : 4,5/5